Prendre de la créatine sans faire de sport : Est-ce vraiment utile ?

Salut les sportifs, les semi-sportifs, et même les pas du tout sportifs ! Aujourd’hui, on va parler d’un sujet un peu épineux : la prise de créatine sans faire de sport. Vous vous demandez peut-être pourquoi quelqu’un ferait ça, mais bon, chacun son truc, n’est-ce pas ? 😏 Alors, allons-y et examinons les tenants et aboutissants de cette pratique étrange.

La créatine, c’est quoi déjà ?

Avant de plonger dans le vif du sujet, faisons un petit rappel. La créatine est un acide aminé naturellement présent dans notre corps, principalement dans nos muscles. Elle joue un rôle crucial dans la production d’énergie lors des efforts intenses et de courte durée (1). C’est un peu comme le super-carburant qui nous aide à soulever des montagnes (ou du moins, à essayer 😂).

En supplément, la créatine est populaire chez les athlètes et les bodybuilders pour améliorer la performance sportive, augmenter la masse musculaire et favoriser la récupération (2).

Prendre de la créatine sans sport : les raisons possibles

Alors, pourquoi quelqu’un voudrait-il prendre de la créatine sans faire de sport ? Eh bien, il y a quelques raisons possibles :

  • Curiosité : Certains pourraient vouloir voir si la créatine a un effet sur leur corps sans faire d’exercice.
  • Amélioration cognitive : Des recherches suggèrent que la créatine pourrait avoir des effets bénéfiques sur la fonction cognitive, en particulier chez les personnes ayant des niveaux naturellement faibles de créatine (3).
  • Traitements médicaux : La créatine est parfois utilisée pour traiter certaines maladies neuromusculaires et métaboliques (4).

Les effets de la créatine sans sport : que disent les études ?

Maintenant, regardons ce que la science a à dire sur la prise de créatine sans faire de sport. Vous êtes prêts ? Accrochez-vous, ça risque de secouer un peu ! 😜

Une étude réalisée en 1998 a montré que la prise de créatine sans exercice n’augmente pas significativement la masse musculaire ou la force (5). En d’autres termes, si vous espériez devenir un athlète de haut niveau en prenant simplement de la créatine et en passant vos journées à jouer à des jeux vidéo, eh bien… désolé de briser vos rêves, mais ça ne marchera pas !

En revanche, pour ce qui est des effets cognitifs, certaines études suggèrent que la créatine pourrait avoir un impact positif sur la mémoire de travail et l’intelligence fluide chez les personnes ayant des niveaux faibles de créatine (3). Donc, si vous cherchez un petit coup de pouce intellectuel, la créatine pourrait être utile. Mais n’oubliez pas : ça ne remplacera jamais une bonne nuit de sommeil et une alimentation équilibrée ! 😉

Enfin, en ce qui concerne les traitements médicaux, il est important de noter que la créatine est utilisée pour traiter certaines maladies spécifiques et sous la supervision d’un médecin. Donc, si vous pensez que la créatine pourrait vous aider à combattre une maladie, consultez d’abord un professionnel de la santé.

Les risques potentiels de la prise de créatine sans exercice

Alors, qu’en est-il des risques liés à la prise de créatine sans faire de sport ? Voici quelques éléments à garder à l’esprit :

  • Gain de poids : La créatine peut augmenter la rétention d’eau dans les muscles, entraînant une prise de poids temporaire (6). Si vous ne faites pas d’exercice, cette prise de poids pourrait être plus difficile à gérer.
  • Risques rénaux : Bien que la créatine soit généralement considérée comme sûre, certaines personnes s’inquiètent de ses effets potentiels sur les reins. Toutefois, la plupart des recherches montrent que la créatine n’a pas d’effet négatif sur la fonction rénale chez les personnes en bonne santé (7). Néanmoins, si vous avez des problèmes rénaux, consultez votre médecin avant de prendre de la créatine.
  • Interactions médicamenteuses : La créatine peut interagir avec certains médicaments, notamment les diurétiques et les médicaments contre le diabète (8). Si vous prenez des médicaments, parlez-en à votre médecin avant d’ajouter de la créatine à votre routine.

Notre avis sur la prise de créatine sans faire de sport

Alors, que pensons-nous de la prise de créatine sans faire de sport ? En bref, cela dépend vraiment de vos objectifs. Si vous cherchez à augmenter votre masse musculaire et votre force sans bouger le petit doigt, vous risquez d’être déçu. En revanche, si vous cherchez à améliorer votre fonction cognitive ou à traiter une maladie spécifique, la créatine pourrait être utile.

Quoi qu’il en soit, nous vous recommandons de toujours consulter un professionnel de la santé avant de prendre de la créatine, surtout si vous ne faites pas d’exercice régulièrement. Et n’oubliez pas : rien ne remplace une alimentation équilibrée et un mode de vie actif ! 🏃‍♂

Sources

  1. Créatine et performance sportive (1999) – Kreider RB. Sports Medicine.
  2. International Society of Sports Nutrition position stand: safety and efficacy of creatine supplementation in exercise, sport, and medicine (2017) – Buford TW, Kreider RB, Stout JR, et al. Journal of the International Society of Sports Nutrition.
  3. Effects of creatine supplementation on cognitive function of healthy individuals: A systematic review of randomized controlled trials (2011) – Rae C, Digney AL, McEwan SR, Bates TC. Neuropsychology.
  4. Therapeutic uses of creatine (2012) – Andres RH, Ducray AD, Schlattner U, Wallimann T, Widmer HR. Amino Acids.
  5. Effects of creatine supplementation on body composition, strength, and sprint performance (1998) – Kreider RB, Ferreira M, Wilson M, Grindstaff P, Plisk S, Reinardy J, Cantler E, Almada AL. Medicine & Science in Sports & Exercise.
  6. Effects of creatine supplementation on muscle power, endurance, and sprint performance (2003) – Mujika I, Padilla S. Medicine & Science in Sports & Exercise.
  7. A buffered form of creatine does not promote greater changes in muscle creatine content, body composition, or training adaptations than creatine monohydrate (2011) – Jagim AR, Oliver JM, Sanchez A, Galvan E, Fluckey J, Riechman S, Greenwood M, Kelly K, Meininger C, Rasmussen C, Kreider RB. Journal of the International Society of Sports Nutrition.
  8. Drug and supplement interactions (2003) – Stargrove MB, Treasure J, McKee DL. Journal of the American Dietetic Association.

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